Votes - Concours de Textes 18 FEV - 18 MAR

La Boîte à Musique Magique.

-Oh! Ma tête... Qu'est-ce qu'elle me fait mal! Où suis-je en plus? Je ne me rappelle de rien.

-Tu as fini de gémir un peu ?!

Il me donna un coup sur la tête.

-Aïe! Pourquoi me tapes-tu?!

Il ricana, je ne l'avais jamais vu ricaner comme ça! Je crois même que je ne l'avais jamais vu ricaner.

-Bien sûr, tu te souviens encore de moi mais pas de ce que tu m'as fait? Mais maintenant tu es impuissant, nous sommes à égalité, aucune chance pour que tu me domines!

-A vrai dire je ne me souviens de rien, même pas de toi. Je sais juste que tu t'appelles "Il".

-Et c'est tout?

-Oui c'est tout.

-Alors prend ça et ne reviens jamais me voir, cette chose qui m'a pourri la vie comme tu as pourri la mienne!!!

Il me jeta une boîte et s'en alla en courant, je ne savais pas ce que j'avais fait mais il était vraiment furax! Je m'approchais de la boîte en question et je me rendit compte que c'était une boîte à musique. Je la retournais dans tous les sens et je vis une clé, vous savez le genre de clé pour remonter les souris électroniques? Et bien c'était une comme ça. Je la tournis et au lieu d'entendre une mélodie la boîte s'ouvrit et m'aspira à l'intérieur.

J'étais dans la boîte je n'en revenais pas! Ici tout était rose vif avec des bonbons!

-Je me croirais dans Alice au Pays des Merveilles.

Je me rendis compte qu'une partie de ma mémoire revenait, car, je ne savais pas ce qu'était Alice au Pays des Merveilles. Je me promenais dans ce monde étrange quand je me retrouvas devant deux chemins, ils étaient tout deux identiques je ne savais pas lequel choisir, allais-je tomber sur le bon ou le mauvais? Il y avait t-il vraiment un bon ou un mauvais chemin?
Soudain, j'entendis une musique entrainante vers le chemin de gauche, elle m’attira et je pris donc le chemin gauche.

Oh génie de ce monde,
N'entends-tu pas le tonnerre qui gronde?

Plus je m'avançais dans ce monde plus j'avais peur, le monde devenait noir et sentait le brulé. J'arrivais devant un ravin, en bas grouillait de la lave en fusion. Pour le traverser il fallait prendre un pont sur deux qui se présentait.
Je ré-entendis une musique qui venait du pont droit, je le pris et je traversa sans tomber pendant que l'autre pont s'effondrait dans la lave.

Oh, génie du royaume,
Ne vois-tu pas tous tes sujets faisant l'aumône?

Après avoir traverser le pont et avoir marché pendant quelques kilomètres, j'arrivais à une tour en ruine mais encore assez bien construite pour pouvoir y habiter. Vu que je n'avais plus nulle part où aller je décida de m'y installer.
La tour était vide, il n'y avait qu'un seul escalier en colimaçon en plein milieu de la salle, je le montât.
Tout en haut, il y avait un trône au fond de la salle, juste un trône.

Oh, génie des rois
Retourne toi!

J'entendais encore cette musique, mais jamais elle ne m'avait donné d'ordre, elle m'avait dit de me retourner, j'avais peur. Très peur!
Au bout d'une dizaine de seconde je décida enfin de me retourner.
Là une goule qui ressemblait à une momie me regardait avec un regard de tueuse.

-Qui..Qui êtes-vous?

-Oh mon bon seigneur, vous ne vous souvenez plus de moi, votre plus fidèle serviteur, celle qui a tout fait pour vous, et qui...

Elle se tut deux secondes, et reprit:

-Nous a abandonnés!!!

-Je ne comprends pas, pouvez vous m'expliquer?

-Très bien je vais vous expliquer, mais après cela vous devrez plus jamais revenir, votre présence nous dérange...

-Qui "nous"?

-Votre peuple! Celui que vous avez abandonné! Vous souvenez vous de l'époque où vous étiez notre roi? Tout le monde vous adorait, vous étiez un bon souverain, le meilleur peut-être. Alors quand notre monde fut menacé on comptait tous sur vous. Vous avez vite réagi, vous êtes allé dans le monde des humains en prenant la forme de l'un d'eux et vous en avez forcé à nous gardez dans, dans, je ne sais même plus comment ça s'appelle! Cet objet qui fait de la musique!

-La boîte à musique?

-Oui!! Cet objet maléfique. Au début tout se passait bien et puis la famine est arrivé, alors vous avez demandé a l'humain de nous donner à manger et il y avait encore des problèmes qui sont venus après, vous n’arrêtiez pas de lui demander, vous le forciez, alors un jour il a craqué et a essayer de détruire la boîte pour nous tuez. Et ça a marché, seul vous a survécu.

-Je, je suis désolé.

-Ça ne suffit pas! Alors maintenant retournez dans le monde des humains et ne revenez jamais!!

A ces mots, elle me prit violemment et je retourna dans le monde des humains.
Il m'attendait.

-Je suis vraiment désolé. Qu'est ce que je peux faire pour me faire pardonnez?

-C'est très simple...

Il sortit une dague de sa poche et vous devinez ce qu'il me fit...

FIN

Do, ré, do, ré!
Si, la, mi, fa...
J'écoute jusqu'au bout cette mélodie sucrée et salée, brute et douce à la fois.
La mélodie de mon enfance, celle que ma mère me chantait pour m'endormir, je ne l'oublierais jamais.

Une musique tinta à mes oreilles, elle était belle et douce, j'aurais pu l'écouter toutes la journée; moi qui d'habitude déteste les musiques sans parole! Puis je chercha d'où la musique provenait, elle émettait d'une toute petite boîte joliment décorée, elle était toute en or avec dessus un gros motif rouge. La musique s'arrêta, je voulais encore l'écouter! je chercha comment la remettre et je trouva, une petite clé en or était accroché à la boîte. Je la tourna, la musique reprit puis je retira la clé et la mis à mon cou. Je regarda la boîte fixement et m'endormit. Quand je me réveillai la boîte à musique n'était plus là. Comment était elle sortit, et rentrait d'ailleurs? Pour me rafraichir les idées je pris le journal et le lit:

"La grande comtesse a été assassiné, le tueur est aussi parti avec une boîte à musique que la comtesse venait d'acheter. "Je regardai la photo de la boîte à musique qui était dans le journal et fut surprise, c'était la même! Puis le collier avec la clé dessus se resserra sur mon cou, je me débattais pour l'enlever mais la clé fut plus forte je mourus par une strangulation.*


strangulation: mourir étranglé

Dans la salle du jour, on pouvait apercevoir un piano à queue trônant au centre, ainsi que des canapés de velours par de ci et par de là sur le sol marbré. Assise sur une chaise en face d'une table de jeu d'échec, Elise aux cheveux de boucles d'or pleurait, entourée de servante compatissante et de charmants cuisiniers. Quatre de ses frères avaient tous été victimes de tragiques accidents, un était mort par an, chaque fois le même jour de l'année.
Le jour de naissance d'Elise.
Son aîné, son dernier frère, attendait son heure avec patiente, profitant de la vie le plus possible.
Et ce depuis la mort de la mère aux douze ans de la jeune fille.

Elise se mit au piano, elle essayait de jouer sa douleur, vraiment, vainement. Les souvenirs de bons moments partagés avec ses frères lui revenaient. Que des bons souvenirs, à vraie dire, enfin jusqu'à ses neuf ans. Pendant une année, elle et ses huit frères avaient été déstabilisés de se retrouver à la charge de leur tante étant donné que leur père était parti à la guerre plus vers les quatre ans d'Elise. Aux onze d'Elise, la tension s'était installée, pourquoi est-ce que il se passait toujours des catastrophes à son anniversaire ? Elle se faisait accusée de sorcellerie ou d'autres injures terribles. Et à fur et à mesure qu'Elise avançait dans l'âge...
C'en était trop, elle n'en pouvait plus. Alors qu'elle arrêta soudainement de jouer, les larmes aux yeux, contenant son envie de crier sa haine pour le monde et sa tristesse quant à son destin.

Elle courut alors jusqu'à sa chambre, de plus en plus vite, ouvrit précipitamment sa porte, ouvrit le tiroir de sa table de nuit pour prendre le poison qu'elle avait préparé depuis la mort de son deuxième frère, un poison mortel qu'elle dilua dans du vin et but d'une traite. Elle ne voulait pas tuer le dernier frère qui lui restait. En attendant que le poison fasse effet, elle jeta un regard circulaire à la pièce. On pouvait observer des bibelots et des robes entassés de tout les côtés. Elle avait toujours demandé à ce que les femmes de ménage n'entrent point dans sa chambre et son vœu a été respecté.

Son attention s'arrêta à une petite boîte à musique tout d'or et d'ébène, équipée d'une clé qui permettait de remonter le mécanisme. Elise se rappelait vaguement l'avoir reçu par un inconnu à son neuvième anniversaire. C'était tout de même un très joli présent mais noyée par les cadeaux, elle n'avait jamais fait attention à cette boîte. Jamais elle n'avait écouté la petite musique qui émanait d'elle.
Alors elle prit la clef, l'enfonça dans la serrure et tourna. Une délicieuse mélodie sortit de la boîte. Elle ferma les yeux pour mieux la savourer.
Lorsque la musique s'arrêta, Elise ouvrit un petit tiroir de la boîte, les mains tremblantes et découvrit un bout de parchemin plié de nombreuses fois, alors minutieusement, elle le déplia, lut, et les yeux écarquillés d'horreur, sa tête se renversa. Et allongée sur le lit, la vie l'avait quittée.

Charlotte, petite fille de six ans, fêtait son anniversaire le quatorze juillet. Ses parents qui ne sont pas très fortuné, ont, pour l'anniversaire de leur fille, achetés une boîte à musique dans un vide-grenier. Ils l'offrirent à Charlotte. La petite fille était très contente car elle adorait la musique. Cette boîte s'activait par un petit bouton noir et s'arrêtait par un autre petit bouton de la même couleur.
A l'heure du coucher, elle s'allongea joyeusement sur son lit, ses parents l'embrassèrent et partirent après avoir éteint d'un souffle la bougie. La petite fille avait très peur car il faisait très noir et il n'y avait aucun bruit. D'habitude, elle s'endormait par fatigue, mais là elle n'était point fatiguée et n'arrivait point à dormir.
Alors qu'elle essayait de s'endormir, une petite musique parvint à ses oreilles. Elle se précipita sous sa couverture, effrayée, elle suait beaucoup, avait très peur, respirait très vite, et elle entendait son cœur battre à toute vitesse. Elle imaginait des monstres partout, des yeux rouges. La question principale était : Qui avait activé la boîte à musique ? Elle souleva sa couverture pour regarder ce qui se passait dans son entourage et à ce moment-là, elle vit des yeux rouges et s'évanouit.
Elle se réveilla, tout affolée, croyant encore que c'était la nuit mais vit qu'il y avait un grand soleil car sa mère avait ouvert les volets. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle voyait le soleil. Quand elle descendit de son échelle pour aller prendre son petit-déjeuner, elle fit un grand détour pour éviter la boîte à musique. Elle déjeuna un bout de pain sec, et partit dans sa chambre pour observer la boîte. Elle ne voulait pas parler de ce qu'elle avait entendu et vu à ses parents car elle pensait qu'ils allaient pas la croire. Elle vit des petits raisins secs autour.